Santé: un cas importé de choléra à La Réunion en provenance d’Inde

Santé: un cas importé de choléra à La Réunion en provenance d’Inde

Après Mayotte, le choléra s’invite maintenant à La Réunion. Le premier cas recensé en 2024 dans le département avait récemment séjourné en Inde.


L’Agence régionale de Santé de La Réunion (ARS) informe ce jeudi 21 mars 2024 de la détection d’un cas de choléra sur l’île hier le 20 mars.

Selon l’autorité sanitaire, la personne concernée a récemment séjourné en Inde.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Après Mayotte, un premier cas de choléra a été détecté à La Réunion. La personne contaminée a récemment séjourné en Inde



©Réunion la 1ère

Il s’agit donc d’un cas importé de choléra. Cela a entraîné toutefois des procédures de « contact tracing » dans l’entourage de cette personne, par mesure de précaution. 

C’est le premier cas de choléra qui est observé à La Réunion cette année 2024. Le dernier cas importé remonte à 2022, chez un voyageur en provenance du Moyen-Orient.

Mais le risque de propagation de cette maladie est faible à La Réunion, souligne l’ARS, qui se veut rassurante. En effet, cette maladie touche principalement les pays où l’accès à de bonnes conditions d’hygiène demeurent difficiles. 

Fin février dernier, le Pr Xavier Deparis, directeur de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS Réunion, soulignait dans la Matinale de Réunion La 1ère que le choléra ne présentait pas de grande menace pour la population réunionnaise. 

Le risque d’épidémie de choléra à La Réunion est moindre, rappelait-il, « faible, voire nul », « parce que les Réunionnais sont bien portants, et qu’on a de l’eau potable au robinet et qu’on ne boit pas l’eau des rivières potentiellement contaminée ».

En voyage dans la zone, où des cas de choléra peuvent être enregistrés, le directeur de la sécurité et de la veille sanitaire rappelait néanmoins que la meilleure mesure à prendre est de boire de l’eau embouteillée, tout en respectant des règles d’hygiène simple, comme bien se laver les mains, car le choléra se transmet par les mains sales. 

Mais dans un contexte d’épidémie de cette maladie aux Comores depuis le mois de février, un premier cas de choléra a été évoqué cette semaine à Mayotte. 

Aux Comores, sept personnes sont décédées après avoir contracté le choléra depuis le début de l’épidémie. Un contexte qui justifie aussi le maintien d’un dispositif d’information et de sensibilisation des voyageurs en provenance des Comores, à l’aéroport Roland Garros. 

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