le processus de sélection de la puissante Commission électorale contesté

le processus de sélection de la puissante Commission électorale contesté

En Inde, à quelques semaines du début des élections législatives, deux des trois nouveaux commissaires des élections viennent d’être sélectionnés. Ceux-ci ont été choisis d’une manière douteuse, par un comité composé en majorité par le gouvernement. Cela remet potentiellement en cause l’indépendance de cette institution cruciale, qui devra arbitrer l’élection de la démocratie la plus peuplée du monde.

En Inde, l’un des commissaires vient d’atteindre l’âge de la retraite et l’autre a démissionné de manière douteuse la semaine dernière. Le comité de sélection doit donc recomposer cette puissante Commission électorale, qui a le pouvoir de sanctionner les candidats pendant la campagne à venir, voire de les disqualifier. Or, selon une loi récemment votée, ce comité est tenu par le gouvernement.

C’est le Premier ministre et son ministre de l’Intérieur qui ont choisi les deux nouveaux commissaires, accompagnés d’un seul dirigeant de l’opposition. Ce dernier est le député du Congrès Adhir Ranjan Chowdhury, et il conteste cette procédure.

Un processus de sélection contesté devant la Cour suprême

« Le gouvernement est en majorité, donc il choisit qui il veut. Et l’ensemble de la sélection n’était pas satisfaisant. Hier, on m’a transmis une liste de 212 noms, et 10 minutes avant la réunion, on m’a donné une liste raccourcie de six noms. Comment est-ce que je suis censé étudier ces noms en si peu de temps ? », explique Adhir Ranjan Chowdhury.

Ce processus de sélection est contesté devant la Cour suprême par une politicienne qui considère qu’il remet en cause l’indépendance de la commission des élections. Les juges doivent entendre le recours ce vendredi.

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