Retour sur la célébration de la 138è édition de la Fête internationale du travail au Cameroun 

Retour sur la célébration de la 138è édition de la Fête internationale du travail au Cameroun 

Célébration du 1er mai au Cameroun
Célébration du 1er mai au Cameroun

Selon la 3è enquête sur l’emploi et le secteur informel réalisée en 2023, par l’Institut national de la Statistique (Ins), il ressort que le Cameroun fait face à un taux de chômage de 3,3% soit 600 mille personnes en âge de travailler. Malgré ce taux élevé de chômeurs en majorité jeunes, cela n’avait tout de même pas empêché que ceux qui sont en activité, se joignent à la communauté internationale, le 1er mai 2024, pour célébrer la 138è édition de la Journée internationale du Travail (Jit), placée sous le thème : « Dialogue social constructif, facteur de promotion du travail décent et de progrès social ».

« A travers cette thématique, le gouvernement indique que c’est avec le dialogue social que l’on doit, en temps ordinaire ou en temps de crise, chercher des solutions consensuelles aux problématiques rencontrées en milieu professionnel. Ceci, afin de parvenir au travail décent, gage du progrès social pour tous », expliquait Grégoire Owona, ministre camerounais du Travail et de la sécurité sociale.

A Douala, comme dans d’autres régions du Cameroun, cette célébration de la Jit (Journée internationale du Travail), avait été marquée par une semaine d’intenses activités sportives, des conférences débats, puis la traditionnelle parade devant les autorités.

« Résultat d’un système éducatif inadéquat »

Pour l’enseignant Thomas B., « il est connu de tous que le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. Le taux élevé de chômeurs dans notre pays, est le résultat d’un système éducatif inadéquat, de l’inadéquation entre les profils de formation et les profils d’emploi, d’un système éducatif défaillant, d’un marché de l’emploi trop exigeant et carré, d’un manque de recrutement. Peut-on avoir une lueur d’espoir, pour pouvoir,  » parler de progrès social », lorsque la majorité des jeunes dynamiques et diplômés, tirent le diable par la queue ? Constat bien mené, pour éviter de rester à la maison, beaucoup de jeunes, surtout les garçons, se sont lancés, et ce, contre leur gré, dans la conduite des motos-taxis, vente à la sauvette, la collecte de la ferraille, des bouteilles, des plastiques, dans la consommation abusive de l’alcool et de la drogue, dans les trafics de toutes sortes, les agressions,… ? ».

« Que notre gouvernement mette un accent sur la construction des usines, des routes et l’auto-emploi. Ainsi donc, nous pourrons apporter une solution durable aux nombreux maux qui minent notre riche et beau pays. », a-t-il conclu.

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