Découvrez si vous êtes en bonne santé sexuelle

Découvrez si vous êtes en bonne santé sexuelle

 

1/6 –  Une sexualité plaisir, consentie
La santé sexuelle englobe tout un tas de facteurs. C’est notamment d’avoir une sexualité positive, avec des expériences agréables, exemptes de coercition, de discrimination et de violence.
2/6 –  Une sexualité sans tabou
Si la parole se libère sur les questions de sexualité, certains sujets restent tabous chez les femmes de 18 à 54 ans, selon un récent sondage YouGov pour la plateforme de téléconsultation Livi. Parler de maladie sexuellement transmissible est gênant pour 24 %, 20 % d’entre elles sont mal à l’aise à l’idée d’évoquer une grossesse ou un avortement. Même les règles restent taboues : 15 % des femmes n’aiment pas abordé le sujet.
3/6 –  Une sexualité sûre
En 2020, les dépistages du VIH ont chuté de 14%, ce qui amène certains médecins à évoquer une « épidémie cachée ». Pour les IST en général, en 2020, les tests ont baissé de 30%. Les médecins alertent sur la méconnaissance des dangers liés à ces maladies, qui se développent parfois sans symptômes.
4/6 –  Depuis deux ans, les infections sexuellement transmissibles ont beaucoup augmenté
La baisse de dépistages ne correspond pas à une baisse des contaminations… Entre 2020 et 2021, les infections sexuellement transmissibles ont grimpé de 30%. Syphilis, gonorrhée, chlamydiae, VIH connaissent une recrudescence. En moyenne, on estime à 6000 nouveaux cas de VIH par an, alors même que l’objectif pour l’Etat français est d’endiguer l’épidémie d’ici 2030.
5/6 –  Les femmes, nettement plus nombreuses à avoir déjà vécu une violence sexuelle
Dès la « première fois », les femmes témoignent d’une forme de pression. 11 % d’entre elles déclarent avoir cédé aux attentes de leur partenaire, 2 % déclarent avoir été forcées. Les rapports sexuels imposés concernent nettement plus les femmes que les hommes : 19 % d’entre elles témoignent y avoir fait face (sous forme de tentative ou de rapport), contre seulement 5 % d’entre elles.
6/6 –  Avoir une vie sexuelle incite à prendre soin de son hygiène
Si la santé sexuelle passe par le fait de se protéger, de se faire dépister, et de protéger les autres, elle se manifeste aussi par la volonté d’être propre ! Le récent sondage Ifop sur l’hygiène en Europe révèle que lorsqu’on n’a pas de relations sexuelles, on a plus tendance à ne pas changer de slip tous les jours (30 % des hommes inactifs). Nombreuses sont les femmes (38%) qui tiennent à ce que leur partenaire se nettoie le sexe avant un acte sexuel bucco-génital.

 

A l’occasion de la journée mondiale de la santé sexuelle, Top Santé revient sur la notion de « santé sexuelle » et les derniers chiffres disponibles.

La santé sexuelle, ça veut dire quoi exactement ? Selon l’OMS, c’est avoir une « approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles », ainsi que « la possibilité de vivre des expériences sexuelles agréables et sûres, exemptes de coercition, de discrimination et de violence ». A l’occasion de la Journée mondiale de la santé sexuelle , ce 4 septembre, Top Santé fait le point sur tout ce que cela implique et sur les dernières données chiffrées.

UNE DÉFINITION LARGE

Pour y accéder, plusieurs paramètres sont essentiels : il faut être bien informé (et pouvoir accéder facilement aux informations en cas de besoin). A ce sujet, la France a mis en place une « stratégie nationale de santé sexuelle », exécutée en 2017 (et jusqu’à 2030) visant à diffuser plus largement les savoirs autour de la sexualité. Connaître les risques et le moyen de s’en protéger, pouvoir accéder aux soins dédiés facilement font aussi partie des fondamentaux pour être en bonne santé sexuelle.

Le terme « santé sexuelle » est très large et englobe plusieurs domaines. La santé au sens littéral du terme :  les infections sexuellement transmissibles , les maladies liées à l’appareil reproducteur, les grossesses et l’avortement. Mais aussi les dysfonctionnements sexuels, et tout ce qui touche à la violence sexuelle (y compris les mutilations génitales).

Sources : OMS, enquête Livi, sondage Ifop hygiène septembre 2022, Ameli.fr, Santé Publique France.

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