risque d’un blocage du procès sans accord entre les différentes parties

risque d’un blocage du procès sans accord entre les différentes parties

Un peu moins d’une semaine avant la prochaine audience sur l’assassinat de l’animateur Martinez Zogo, les différentes parties au procès – les avocats des dix-sept accusés, le ministère public et le tribunal – ont du mal à s’accorder sur les modalités de conduite du procès. Réunis lundi dernier 29 avril pour aplanir leurs divergences, ils se sont séparés sans aucun accord, laissant planer le risque d’un blocage du procès lors de la prochaine audience attendue le 6 mai.

Avec notre correspondant à Yaoundé, Polycarpe Essomba

Le principal point de discorde qui avait pourtant déjà fait l’objet d’une décision lors de la dernière audience au Cameroun, le 15 avril dernier, a consisté en la demande réitérée par les avocats de l’obtention d’une copie du dossier de procédure. Les vingt avocats présents ont maintenu cette exigence, en lieu et place de la décision du tribunal les invitant à consulter le dossier sur place. Les conseils ont argumenté que cette demande participe de l’impératif d’un « procès équitable, contradictoire et du respect des droits de la défense ».

Le tribunal, appuyé par les développements du commissaire du gouvernement, l’équivalent dans la justice militaire du procureur de la République, a de nouveau répondu fermement par la négative. La seule option, a maintenu le président du tribunal, c’est la consultation du dossier sur place, sans possibilité de filmer ou copier tout ou partie du dossier.

Lire la suite sur RFI

Cet article est apparu en premier sur https://fr.news.yahoo.com/affaire-zogo-au-cameroun-risque-052630972.html


.