L’escalade du conflit entre l’Algérie et le Maroc

L’escalade du conflit entre l’Algérie et le Maroc

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LA LETTRE DU MAGHREB. À couteaux tirés, à frontières fermées, les deux pays ne se parlent plus. Les médiations échouent les unes après les autres. Jusqu’où ?






Par Benoît Delmas


Une patrouille algerienne photographiee depuis le cote marocain de la frontiere a Oujda, le 3 novembre.
Une patrouille algérienne photographiée depuis le côté marocain de la frontière à Oujda, le 3 novembre.
© FADEL SENNA / AFP

« Nous avons rompu avec le Maroc pour ne pas faire la guerre », explique, docte et patelin, le président algérien Abdelmadjid Tebboune dans un entretien accordé au Figaro. Et de préciser que, en « soixante ans d’indépendance, la frontière algéro-marocaine est restée fermée pendant quarante ans en réaction à de perpétuels actes hostiles du voisin ». Au palais de la Mouradia, on taquine la litote avec une componction à toute épreuve. Car, off, dans les bureaux du pouvoir, chez les ronds-de-cuir ou les intermédiaires, on dit les choses plus brutalement : « Les Marocains ? On ne parle pas avec un pays qui n’est pas souverain, si on veut une discussion sérieuse, on s’adressera à la France et au Qatar. » On hallucine parfois du niveau de mesquinerie auquel les deux pays sont rendus. Entre les…


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