un rapport d’autopsie accablant pour le suspect

De nouveaux éléments viennent d’être dévoilés dans l’enquête sur le meurtre de Justine Vayrac, une jeune mère de famille de 20 ans tuée dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier en Corrèze. Le procureur de la République de Limoges a communiqué ce jeudi les conclusions de l’autopsie de la jeune femme. Les résultats, dont une partie avait déjà filtré, confirment que la jeune femme a été violée et étranglée, contredisant ainsi la version du meurtrier présumé.

Lors de ses aveux, cet agriculteur de 21 ans avait parlé d’un rapport sexuel consenti avec Justine, chez lui à Beynat, puis d’un coup de poing qui aurait causé sa mort. Sauf que la victime a été découverte avec une ficelle autour du cou et que l’autopsie montre qu’elle a vraisemblablement été étranglée avec ce lien. Par ailleurs, ses blessures au visage indiquent qu’elle a reçu un ou plusieurs coups avec un objet contondant.

Le corps de Justine présentait aussi plusieurs hématomes, dont un est compatible avec un viol. Des éléments qui ne correspondent donc pas aux déclarations du suspect, qui avait déjà rencontré à quelques reprises la jeune femme en discothèque à Brive. La nuit de sa disparition, il était le dernier à avoir été vu en compagnie de Justine, sortie prendre l’air car elle se sentait mal. Les analyses toxicologique ne montrent toutefois aucun produit suspect susceptible de laisser penser que la jeune femme a été droguée. Elles révèlent simplement la présence de médicaments pour un traitement qu’elle suivait et de l’éthanol, compatible avec une consommation d’alcool.

Depuis ses aveux, le meurtrier présumé est en détention provisoire. Cet agriculteur de 21 ans est mis en examen
pour viol, séquestration et meurtre dans cette affaire.