« Ferdinand Ngoh Ngoh : La vérité sur sa relation avec le président Paul Biya »

1. L’ambition de Ferdinand Ngoh Ngoh

Cette rumeur, qui a pris naissance sur les réseaux sociaux, suggère que Ferdinand Ngoh Ngoh, surnommé « l’homme à la Punk », aurait imaginé utiliser l’expression « sous hautes instructions du Chef de l’État » pour asseoir une tentative de conquête du pouvoir suprême et d’isolation de l’actuel titulaire du poste, Paul Biya. Pourtant, selon un proche du pouvoir Biya, il est « impossible de penser que Ngoh Ngoh, fut-il ministre d’Etat, peut prendre sur lui de dire « sous hautes instructions du Chef de l’État » alors qu’il n’a nullement reçu l’instruction. »

2. La jalousie de Paul Biya pour son pouvoir

Des sources diplomatiques assurent que Paul Biya est jaloux de son pouvoir. « Il ne blague pas avec », affirme un diplomate qui a longtemps exercé dans les représentations consulaires en Occident. Au Palais de l’Unité, Paul Biya est le seul maître à bord. Il travaille seul dans son bureau situé au troisième étage. Il n’a pas de secrétaire. L’homme qui est à ses côtés et dont le travail, au-delà de la sécurité, consiste à faire le relais des dossiers et parapheurs, n’est autre que son conseiller spécial, un général du nom de Fouda.

3. Le rôle du ministre d’État, Secrétaire général de la présidence de la République

Le ministre d’État, Secrétaire général de la présidence de la République, est certes un collaborateur direct du président, mais il est assez loin du président. Il n’a pas accès direct au chef de l’État. C’est le président qui l’appelle pour les audiences quand le besoin se fait sentir.

4. La distance entre Ngoh Ngoh et le président

Quand le ministre d’Etat est appelé en audience par le président de la République, il est introduit par le protocole d’État pour l’audience. Après l’audience, « il refait le chemin retour pour le secrétariat général de la présidence de la République situé loin du bureau du président. Il ne faut pas penser que quand Paul Biya lit les parapheurs, le Sgpr est à ses côtés pour le briefer. Loin s’en faut. C’est une vue de l’esprit », conclut Le Messager.

5. Les enjeux pour le Cameroun

Alors, quelle est la véritable relation entre Ferdinand Ngoh Ngoh et le président Paul Biya ? Que signifie réellement cette rumeur pour les Camerounais dans leur quotidien ? Et comment cela affecte-t-il le développement de notre pays ? C’est ce que nous allons tenter de décrypter.

En définitive, il semble que la rumeur d’une tentative de coup d’Etat par Ferdinand Ngoh Ngoh est sans fondement. Le ministre d’Etat reste, malgré son rôle clé, un collaborateur du président, et non un rival. Les véritables enjeux pour le Cameroun résident ailleurs : dans la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de l’éducation, l’accès à la santé… Autant de défis que le président Paul Biya et son gouvernement doivent relever pour améliorer le quotidien des Camerounais.