Dans l’Himalaya, l’Inde déploie massivement des troupes à la frontière chinoise

Les tensions entre l’Inde et la Chine “ont encore empiré” dans l’Himalaya, relate l’Hindustan Times, “après l’incident de Tawang”, une ville de l’État de l’Arunachal Pradesh, dans l’extrême nord-est de l’Inde, où “jusqu’à 400 soldats chinois ont pénétré” le 9 décembre, rappelle The Times.

Alors que “la Chine considère que cette région fait partie du Tibet et la revendique donc comme son territoire, explique le quotidien britannique, le ministre des Affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar, a révélé [ce 20 décembre] que Delhi avait déployé des milliers de troupes le long de cette frontière montagneuse de 3 380 kilomètres de long”. Sans chercher à minimiser, bien au contraire, selon ses propos cités par The Times.

“Aujourd’hui, nous avons un déploiement de l’armée indienne à la frontière chinoise que nous n’avons jamais eu auparavant. Nous le faisons pour contrer le déploiement chinois, qui augmente massivement depuis 2020.”

“Bombe à retardement”

Pourtant, précise l’Hindustan Times, ces tensions avaient “décliné depuis le violent affrontement de Galwan, dans le Ladakh, en juin 2020”. Dans cette région frontalière du Cachemire, à des milliers de kilomètres au nord-ouest de l’Arunachal Pradesh, une incursion chinoise avait alors provoqué