La Citroën C3 électrique sortira début 2023 en Inde, fin 2023 en Franc
La Citroën C3 électrique sortira début 2023 en Inde, fin 2023 en Franc
« Citroën a développé en Inde une version électrique de la Citroën C3. Elle sera commercialisée début 2023″, affirme ce lundi Carlos Tavares, en marge d’une vite sur le site lorrain de moteurs Stellantis à Trémery. Le directeur général du constructeur automobile souligne : « j’ai eu l’occasion de la conduire, elle est très silencieuse, homogène ».
Les caractéristiques de celle qui devrait s’appeler eC3 n’ont pas été communiquées. Un lancement dès le début de l’an prochain ferait de Stellantis un acteur très en avance dans l’électrification par rapport aux concurrentes locales, selon la presse indienne.
Le premier constructeur sur place, Maruti (contrôlé par le Japonais Suzuki), a promis son premier modèle zéro émission pour… 2025. Le Coréen Hyundai, très implanté en Inde, table sur une mise sur le marché dans les deux ou trois ans. Cette C3, comme la version à essence déjà produite à Chennai (sud de l’Inde) et commercialisée depuis cet été dans le pays, servira de base à la future C3 européenne, prévue fin 2023.
La version électrique européenne « aura davantage de performances et d’autonomie », murmure-t-on chez Citroën
« Citroën a développé en Inde une version électrique de la Citroën C3. Elle sera commercialisée début 2023″, affirme ce lundi Carlos Tavares, en marge d’une vite sur le site lorrain de moteurs Stellantis à Trémery. Le directeur général du constructeur automobile souligne : « j’ai eu l’occasion de la conduire, elle est très silencieuse, homogène ».
Les caractéristiques de celle qui devrait s’appeler eC3 n’ont pas été communiquées. Un lancement dès le début de l’an prochain ferait de Stellantis un acteur très en avance dans l’électrification par rapport aux concurrentes locales, selon la presse indienne.
Le premier constructeur sur place, Maruti (contrôlé par le Japonais Suzuki), a promis son premier modèle zéro émission pour… 2025. Le Coréen Hyundai, très implanté en Inde, table sur une mise sur le marché dans les deux ou trois ans. Cette C3, comme la version à essence déjà produite à Chennai (sud de l’Inde) et commercialisée depuis cet été dans le pays, servira de base à la future C3 européenne, prévue fin 2023.
La version électrique européenne « aura davantage de performances et d’autonomie », murmure-t-on chez Citroën. Le directeur de la marque, Vincent Cobée, promettait en avril dernier, lors d’une rencontre avec Challenges une future Citroën C3 zéro émission « au-dessous de la barre des 20.000 euros ». Carlos Tavares douchait toutefois les espoirs d’un tel tarif quelques mois plus tard.
Au Mondial de l’auto parisien, mi-octobre, le dirigeant affirmait en effet ne pas pouvoir sortir de véhicule électrique en Europe à moins de 20.000 euros dans les trois à cinq ans. Une citadine Peugeot 208 électrique, au sein du même groupe Stellantis, est proposée aujourd’hui à partir de… 36.500 euros. La C3 électrique européenne coûtera a priori plus cher que la Dacia Spring (19.800 euros). Mais elle devrait être parmi les électriques les plus compétitives du marché.
Visuellement différente en Europe, mais même plate-forme
La C3 IV européenne reprendra nombre de composants de la C3 indo-brésilienne – le modèle à essence est aussi produit au Brésil -, mais elle sera visuellement différente, souligne une source interne. Si la carrosserie sera différente, la C3 européenne sera toutefois bâtie sur la même plateforme que le modèle indien, à savoir la « CMP » des Peugeot 208 et 2008, mais dans une version simplifiée.
L’ensemble de ces productions permettra de sacrées économies d’échelle. « Ca permet de développer une C3 européenne compétitive », souligne Vincent Cobée. La gamme C3 (essence) démarre aujourd’hui en France à 16.590 euros.
Stellantis a annoncé par ailleurs ce lundi la montée en cadence de la production d’une telle génération de moteurs électriques sur son site mécanique de Trémery, lequel devrait aussi a priori produire le moteur de la future C3 électrique.
Trémery commence actuellement la fabrication d’un moteur inédit développé avec le Japonais Nidec dans une co-entreprise (Emotors) à 50-50. Ce moteur remplacera l’actuel moteur des Peugeot e-208 ou e-2008 électriques. Il marquera une nette avancée, notamment pour l’intégration européenne. Car les anciens moteurs contenaient… « 95% de pièces chinoises », précise Stéphane Dubray, responsable de la production de ces moteurs.
Le site de Trémery investit dans les moteurs électriques
Or, les nouveaux moteurs, eux, « emploient 90% de composants européens, dont 80% de français », se félicite Eric Demange, directeur des ateliers dévolus à la nouvelle société. Les carters proviennent notamment de la fonderie ardennaise de Charleville. Ces nouveaux moteurs plus sophistiqués « prendront le relais au premier trimestre 2023 de ceux de première génération », poursuit Eric Demange. « 140 millions d’euros ont été investis pour des capacités de 200.000 unités annuelles actuellement, 300.000 en 2023, plus d’un million vers 2024 », assure Alexis Coron, directeur des opérations avec Nidec.
A partir de janvier 2023, la DS 3 E-Tense, puis les nouvelles Peugeot e-208, Jeep Avenger et Opel Mokka Electric bénéficieront de ce nouveau moteur électrique M3 de 115 kW (156 chevaux). Le site de Trémery était naguère l’une des plus importantes usines de production de moteurs diesel dans le monde.
Cette rapide reconversion permet du coup de maintenir encore 3.470 emplois (avec le site voisin de transmissions de Metz), contre, il est vrai… 4.500 en 2017. Stellantis reste le premier employeur privé de Lorraine.
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