« Wagatha Christie » : dans le règlement de comptes entre Co…

C’est l’affaire qui passionnait les Britanniques depuis trois ans. Après un procès médiatique, la justice a donné raison à Coleen Rooney, qui avait été attaquée par Rebekah Vardy pour diffamation.

En Angleterre, la guerre fait rage sur les terrains de foot et en dehors… Depuis des mois, les Britanniques (et les tabloïds) se sont passionnés pour une histoire surréaliste qui opposait deux femmes de joueurs : Coleen Rooney et Rebekah Vardy. Outre-Manche, ils ont même trouvé un surnom sur mesure à cet affrontement judiciaire, Wagatha Christie, une contraction de Wag et d’Agatha Christie, la reine du polar british qui n’aurait jamais osé imaginer une telle histoire. Retour en 2019. A l’époque, l’épouse de Wayne Rooney accuse publiquement celle de Jamie Vardy d’avoir divulgué au Soleil des informations sur sa vie privée. « Depuis quelques années, quelqu’un en qui j’avais confiance a constamment informé le journal Sun de mes publications et story privées »écrivait alors Coleen Rooney. Pour débusquer le ou la coupable, elle a restreint son compte à une seule personne : Rebekah Vardy.

« Au cours des cinq derniers mois, j’ai publié une série de fausses histoires pour voir si elles se retrouvaient dans le journal. Et vous savez quoi, ça a été le cas », ajoutait l’épouse de Wayne Rooney, « trahie » par sa rivale et son agente, qui transmettait les documents. Dans la foulée, Rebekah Vardy avait nié les accusations avec véhémence et laissé entendre que son Instagram avait été piraté par une tierce personne. En juin 2020, elle a pris la décision d’attaquer Coleen Rooney pour diffamation. Deux ans après, les deux wags se sont retrouvées pendant dix jours pour un procès très médiatique à la Haute Cour de justice de Londres. Et ce vendredi 29 juillet, elles ont été fixées : la juge a tranché en faveur de Coleen Rooney. Selon le Courrier quotidien en effet, la cour a rejeté la demande de Rebekah Vardy au motif que les déclarations de l’autre partie étaient « substantiellement vraies ». Dans son verdict qu’il était « probable » qu’elle soit bien à l’origine des fuites.

Une wag « satisfaite » l’autre « dévastée »

« Madame Vardy était au courant de ce comportement et l’a toléré, en s’y engageant activement »a-t-elle ajouté, en condamnant l’épouse de Jamie Vardy à régler les frais judiciaires, soit près de 3 millions de livres. Dans la foulée, Rebekah Vardy a publié un communiqué au vitriol dans lequel elle accuse la juge de s’être « trompée ». « Je suis extrêmement triste et déçue de la décision rendue par la jugea-t-elle écrit. Ce n’est pas le résultat auquel je m’attendais, ni que je croyais juste. J’ai intenté cette action pour faire laver ma réputation et je suis dévastée par la conclusion de la juge… Elle s’est trompée, et c’est quelque chose que je ne peux pas accepter. » De son côté, Coleen Rooney s’est dite « satisfaite » de la décision tout en expliquant n’avoir « jamais cru » que l’affaire ait pu être portée devant les tribunaux « alors que cet argent aurait pu être bien mieux dépensé à aider les autres ».