Dans les camps de migrants en France, où la police n’a « aucun contrôle » | Royaume-Uni | Actualités

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Dans les camps de migrants en France, où la police n’a « aucun contrôle » | Royaume-Uni | Actualités

Gjorg savait que les trafiquants d’êtres humains mentaient lorsqu’ils offraient des assurances sur les camps de migrants dans les forêts autour de Dunkerque.

« Ne t’inquiète pas, tout va bien. C’est sûr », lui ont-ils dit alors qu’ils patrouillaient sur les routes autour du camp avec des fusils et des couteaux.

Le migrant s’était rendu en Belgique depuis l’Albanie et avait pris un taxi jusqu’au nord de la France dans le but d’embarquer sur un canot pour la côte anglaise.

Une place sur l’un des nombreux petits bateaux naviguant dans la Manche lui a été assurée grâce à un accord conclu entre sa famille et les trafiquants d’êtres humains basés dans la région qui le guideraient vers les plages quand viendrait le moment de faire le voyage.

Gjorg, qui nous a parlé de la condition d’utiliser un faux nom, se rendait en Grande-Bretagne de cette manière parce qu’une fois arrivé au Royaume-Uni, il y avait un travail comme « fermier » de cannabis – quelqu’un qui garde une plantation de drogue cachée dans une propriété ordinaire.

Son plan, après avoir été secouru par la Border Force, était de s’enfuir du centre d’immigration ou de l’hôtel dès que possible.

Mais lorsqu’il arrive à Dunkerque, il découvre qu’attendre dans le camp est parfois aussi périlleux que de traverser la Manche en canot.

« C’était dangereux », a-t-il déclaré à l’Express. « Les gens là-bas étaient armés. Ils se battaient entre eux et on ne pouvait pas être sûr qu’ils allaient tuer quelqu’un. »

« Ils nous disaient que c’était sûr. Mais ce n’était pas le cas. La police française est entrée dans le camp une fois armée, mais rien n’a été fait. [changed].”

Pour l’œil non averti, les camps de migrants dans les forêts de Dunkerque ressemblent à un fouillis de tentes et de détritus.

Mais, selon Gjorg, il existait un système strict, brutalement appliqué par ceux qui profitaient du mouvement des êtres humains.

Les camps, a-t-il expliqué, sont divisés en domaines contrôlés par différents trafiquants, chacun d’eux « possède » les clients migrants dans ces endroits et ne laisse pas les gens se déplacer facilement entre les zones.

« Chacun d’entre eux a son propre territoire », a-t-il dit à propos des trafiquants. « Si l’un d’eux prend des gens, [wanting to cross the Channel] de l’autre, ils commenceront à se battre.

Ces conflits étaient souvent sanglants : à une occasion, Gjorg vit une balle déchirer le tissu d’une tente, une autre fois, une lame fut brandie.

Il ne doute pas que des gens aient perdu la vie dans ces batailles.

Gjorg s’est rendu compte que, même si les camps existaient à l’intérieur des frontières de la France, ceux qui les contrôlaient étaient les trafiquants.

La plupart du temps, la police ne faisait même pas la différence entre les migrants et les passeurs.

« Ils n’ont pas réussi à les retrouver. S’il y a 2 000 personnes, comment la police peut-elle savoir qui est le trafiquant ? », a-t-il expliqué. « Dans cette situation, la police ne peut rien faire. »

Dans cet environnement sans loi, Gjorg s’inquiétait pour les personnes les plus vulnérables qui, craignait-il, pourraient être isolées et maltraitées.

« Cela dépend du type [of person you are] », a-t-il ajouté. « Je n’étais pas [scared of the traffickers] parce que je [had connections].

«[But] si quelqu’un est faible et ne peut rien faire [that’s a problem]. J’avais peur pour les enfants et les femmes.

Finalement, après une semaine d’essais, Gjorg réussit à embarquer sur un petit bateau en direction de l’Angleterre.

Il l’a fait en sachant que le voyage qui l’attendait était plus que compensé par l’environnement dangereux qu’il avait laissé derrière lui en France.

La police française a été contactée pour un commentaire mais n’avait pas fourni de réponse au moment de la publication.

Cet article est apparu en premier en ANGLAIS sur https://www.express.co.uk/news/uk/1951051/inside-france-migrant-camps-small-boats


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