Michel Barnier pourrait aider la Grande-Bretagne – et un avertissement sévère à Reform UK | Politique | Actualités

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Michel Barnier pourrait aider la Grande-Bretagne – et un avertissement sévère à Reform UK | Politique | Actualités

Les partisans du Brexit sont naturellement alarmés par la perspective d’un ex-Brexit. Brexit négociateur Michel Barnier être couronné nouveau Premier ministre de la France.

Il s’agit après tout d’un anti-Brexit implacable, et d’un homme qui partage les vues du président Emmanuel Macronl’opposition du Royaume-Uni à la « sélection sélective » en matière d’harmonisation ou de réalignement avec l’UE.

Mais il est possible que Monsieur Keir Starmer – dont les instincts s’alignent bien plus étroitement avec ceux de Barnier que ceux de ses prédécesseurs conservateurs – pourrait être en mesure d’atteindre un objectif politique populaire en Grande-Bretagne, la réduction de l’immigration illégale, grâce à l’harmonisation de l’UE, quelque chose que Barnier, toujours pragmatique, pourrait être en mesure de contribuer à obtenir compte tenu de son expérience et de son autorité auprès des eurocrates.

Bien que Sir Keir ait exclu de rejoindre à nouveau le bloc, une harmonisation avec le Pacte européen sur la migration et l’asile serait sûrement dans ses cordes et garantirait mieux que les migrants demandent l’asile dans le premier pays sûr de l’UE qu’ils atteignent, et que leur passage en Grande-Bretagne soit donc automatiquement rejeté.

Barnier et Macron sont peut-être contre le tri sélectif des Britanniques, mais ils n’en restent pas moins pragmatiques. Barnier a également viré à droite sur ce sujet ces dernières années, en appelant à un moratoire sur l’immigration en France pendant trois à cinq ans, ainsi qu’à un référendum contraignant pour décider du niveau d’immigration acceptable pour le peuple français.

Il n’est pas étonnant que la gauche française soit dans la rue contre Barnier alors que le Rassemblement national de Marine Le Pen a accepté en catimini sa nomination. Barnier sait que permettre à Sir Keir de choisir ses préférences sur cette question épineuse pourrait apporter d’énormes bénéfices à Bruxelles à long terme, car cela permettrait au Royaume-Uni d’être plus souple et de s’orienter vers une harmonisation complète.

Cette décision intervient alors que le parti travailliste doit faire face à l’héritage toxique des conservateurs en matière d’immigration et à la nécessité de maintenir l’économie britannique en activité tout en conservant à ses côtés les électeurs des circonscriptions réformistes. De plus, le Premier ministre avocat, avec son penchant pour les approches légalistes, verrait probablement que l’harmonisation avec l’UE formaliserait une politique d’asile plus stricte.

L’Europe dans son ensemble est en train de basculer à droite sur cette question. Ce ne sont pas seulement les suspects habituels comme les Hongrois et les Polonais, mais aussi les Danois, les Français et les Allemands (notez les résultats des récentes élections régionales en Allemagne). En fait, les politiciens de l’ensemble de l’Union accusent le Royaume-Uni d’être responsable de nombreux problèmes d’asile en Europe, la faible réglementation de l’économie britannique attirant des migrants peu qualifiés, l’Irlande en particulier identifiant le Royaume-Uni comme un maillon faible étant donné les règles de visas indulgentes de ce dernier.

Il ne serait donc pas difficile de voir Sir Keir et des personnalités comme Barnier travailler ensemble sur cette question, en posant de manière pragmatique les bases d’une plus grande harmonisation et d’une plus grande coopération, mais en le faisant par le biais d’une initiative populaire, ce qui constituerait en réalité une mesure proactive visant à maîtriser l’immigration illégale.

Le Conservateurs sont devenus si complètement discrédités sur cette question qu’aucune plainte de la part des observateurs ne pourra compenser leur manque d’autorité, avec des doutes généralisés sur la véritable conversion de nombreux candidats à la direction sur cette question.

Réforme du Royaume-Uni a la crédibilité, mais les mathématiques électorales rendent très difficile son adoption au Parlement à moins qu’un accord ne soit conclu avec le Conservateursquelque chose que le Parti conservateur – du moins pour l’instant – semblent farouchement résistants.

L’harmonisation avec l’UE serait, dans le cours normal des choses, l’occasion d’attaquer le Parti travailliste. Cependant, si une telle politique vise non seulement à réduire le nombre d’immigrants illégaux, mais y parvient, elle renforcera probablement le soutien du Parti travailliste contre la réforme tout en incitant une opinion publique britannique jusque-là sceptique à coopérer davantage avec l’UE.

Avec sa récente proposition d’allocation de carburant en hiver – ne parlons pas de tests de ressources, pension d’état – Le parti travailliste fait preuve d’une grande impitoyabilité pour faire passer des politiques impopulaires (mais peut-être nécessaires) alors que sa période de lune de miel est toujours en cours, ce qui laisse suffisamment de temps entre ce remède amer et les prochaines élections. De plus, les électeurs plus âgés ne constituent pas un groupe démographique aussi important pour le parti travailliste que pour le parti conservateur. Conservateurs.

Il serait donc parfaitement plausible pour Sir Keir et son parti d’appliquer la même logique impitoyable à cette question : remporter une victoire clé, gagner à leur cause les partisans du Brexit et convaincre ainsi l’opinion publique britannique de conclure de nouveaux accords avec Bruxelles.

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