le bilan définitif fait état d’un mort et de 83 blessés

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le bilan définitif fait état d’un mort et de 83 blessés

Le ministère de la Santé publique le confirme. Une personne a été tuée et 83 autres blessées dans l’attaque à la bombe perpétrée le 11 février dernier à Nkambe dans la région en crise du Nord-Ouest, lors des activités marquant la célébration de la Fête de la jeunesse, selon un bilan définitif publié dans le dernier « Rapport de situation sur la gestion des victimes suite à l’explosion d’un engin improvisé (EEI) » dans cette localité que SBBC a consulté. Selon le document qui court sur la période du 14 au 21 février, la victime est une adolescente de 14 ans, élève au lycée de Nyanji (Government Secondary School Nyanji, en anglais).
La presse locale et internationale s’était fait l’écho de cette attaque, parlant de plusieurs blessés sans donner de chiffres précis. De ce rapport, l’on apprend que les 83 blessés au total ont été reçus à l’hôpital régional annexe de Nkambe après l’explosion. Par la suite, « cinq cas critiques » ont été transportés par hélicoptère à l’hôpital régional de Bamenda le 13 février dernier, soit deux jours après l’attaque. Tous ont été admis au pavillon de solidarité de cette formation sanitaire, où ils ont également reçu des soins spécialisés et « sont actuellement stables ». Sur les 13 autres cas graves, 2 ont été autorisés à sortir et 11 ont subi une chirurgie orthopédique, indique le rapport signé du délégué régional de la Santé publique du Nord-Ouest, Dr Kingsley Che Soh.
« 64 cas modérés ont été enregistrés. Leurs blessures allaient de contusions aux lacérations, en passant par les traumatismes contondants du torse et les traumatismes psychologiques. Les 64 cas sont sortis de l’hôpital régional annexe de Nkambe et ont été mis sous traitement oral », peut-on lire dans le document. Dans le cadre de la prise en charge des victimes, le ministère de la Santé publique indique dans son rapport que l’hôpital régional annexe de Nkambe a reçu un don de matériel médical de première nécessité de la part du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l’organisation humanitaire Alima (Alliance for International Medical Action) et de l’ONG internationale IMC (International Medical Corps). Ce matériel comprenait notamment un kit pour les blessés de guerre, apprend-on.
L’attaque à Nkambe est la première attaque significative depuis le début du conflit armé en 2017 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui a déjà fait plus de 6 000 morts depuis fin 2016 et forcé plus d’un million de personnes à se déplacer, selon l’ONG International Crisis Group. Cette attaque a été condamnée jusqu’au plus haut sommet de l’Etat.  « Alors que la jeunesse camerounaise célébrait le jour qui lui est consacré, des lâches criminels ont posé un acte odieux à Nkambe dans la région du Nord-Ouest. Je condamne fermement cet attentat terroriste », avait tweeté le président Paul Biya au lendemain de cette attaque, tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés.
P.N.N
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