les six figures de l’insurrection du 1er novembre 1954
les six figures de l’insurrection du 1er novembre 1954
PORTRAITS – Le Front de libération nationale (FLN), fait connaître son existence par une déclaration et des attentats, ce qui marqua, il y a 70 ans, le début de la guerre d’indépendance.
Belkacem Krim
L’homme qui signe, côté algérien, les accords d’Évian, le 18 mars 1962, mettant fin à la guerre qu’il a déclenchée avec les cinq autres chefs historiques, vient de loin. Ce gaillard kabyle, réputé aussi jovial qu’intransigeant, prend le maquis dès la fin des années 1940, préparant ainsi l’embryon de l’insurrection. Il est l’un des six fondateurs du Front de libération nationale et de l’Armée de libération nationale (FLN/ALN). Ministre du gouvernement provisoire, il finira opposant au pouvoir d’Ahmed Ben Bella, puis de Houari Boumediene après l’indépendance. En 1969, il est condamné à mort par contumace par la « cour révolutionnaire » d’Oran pour « complot contre la sûreté de l’État ». Il sera exécuté à Francfort (Allemagne) par un commando qui aurait été envoyé par Alger, le 18 octobre 1970.
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