Erik Essousse défend Elecam face aux accusations de l’opposition

Erik Essousse défend Elecam face aux accusations de l’opposition

Le directeur général d’Elections Cameroun (Elecam) est formel : « les opérations de révision des listes électorales, lancées le 1ᵉʳ janvier 2024 et clôturées le 31 août dernier, se sont déployées au Cameroun et à l’étranger, en collaboration avec les commissions de révision des listes électorales, conformément à la loi ». Erik Essousse (photo) l’a déclaré lors d’un point de presse tenu le 24 octobre à Yaoundé, une sortie visant à balayer les accusations qui pèsent sur Elecam depuis la clôture des inscriptions cette année, selon des sources concordantes.
Deux jours plus tôt, Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), avait exprimé son mécontentement. « Rendu au soir du 21 octobre 2024, après recoupements avec les structures de base de notre parti, plusieurs antennes communales d’Elecam n’ont pas publié de liste électorale provisoire par affichage. Il s’agit d’une violation de la loi électorale qui affecte gravement les droits protégés de l’électeur inscrit et influence directement l’exercice de son pouvoir de suffrage », dénonçait-il sur les réseaux sociaux.
Face à ces accusations, Erik Essousse a soutenu que la date du 20 octobre a bien été respectée, conformément à la loi. Il a également rappelé aux partis politiques et aux électeurs qu’ils ont jusqu’au 10 novembre pour consulter les listes affichées et signaler toute omission ou irrégularité à Elecam.
En attendant la fin de cette phase de vérification, Elecam a annoncé que 8,1 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales, avec plus de 755 000 nouveaux inscrits pour l’année 2024.
Michel Ange Nga
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