le ministre Nganou Djoumessi lance les travaux de la phase 2 du projet

le ministre Nganou Djoumessi lance les travaux de la phase 2 du projet

Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics, revient de la commune de Ngog-Mapubi, dans la région du Centre, où il a officialisé le début des travaux de la phase II de l’autoroute Yaoundé-Douala, ce 2 octobre. Les travaux de ce chantier, qui vont durer 36 mois, se dérouleront sous la supervision du ministre, déterminé à respecter ce délai. « L’exécution réussie de la phase II repose, entre autres, sur l’adhésion des populations riveraines », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement.
Conscient des retards survenus lors de la phase I, dus en grande partie aux interruptions des travaux par les populations réclamant des indemnisations, Emmanuel Nganou Djoumessi a assuré que pour la phase II, aucune maison ni plantation ne sera détruite sans compensation. Une commission, dirigée par le gouverneur de la région du Centre, a déjà commencé à identifier et à recenser les biens privés qui seront affectés. « Vous ne devez jamais bloquer les travaux », a demandé le ministre aux populations riveraines.
Pour garantir le respect des délais, le gouvernement a de nouveau confié la maîtrise d’œuvre à l’entreprise chinoise China First Highway Engineering Company (CFHEC), qui a déjà réalisé les travaux de la première phase. « La qualité des travaux réalisés a motivé l’État, et singulièrement le président Paul Biya, à renouveler son engagement avec CFHEC pour les travaux de la seconde phase », a expliqué le ministre.
Lever les contraintes
Emmanuel Nganou Djoumessi a également promis que le gouvernement fera tout son possible pour lever les obstacles pouvant retarder l’avancement des travaux. Henri Eyebe Ayissi, ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, présent lors de la cérémonie, a confirmé que les terrains nécessaires à la base vie et à la base des travaux de la phase II sont déjà disponibles.
Le gouvernement est d’autant plus pressé d’avancer ce projet que l’axe routier reliant Yaoundé et Douala, les deux principales villes du pays, joue un rôle essentiel dans l’économie nationale. Bien qu’il existe déjà un axe routier entre ces deux métropoles, l’autoroute permettrait d’améliorer la fluidité du trafic, facilitant ainsi les échanges commerciaux entre le Cameroun et ses voisins. Cette autoroute est également un pilier de la Stratégie nationale de développement à l’horizon 2030 (SND30), feuille de route pour le développement du pays.
La phase II de l’autoroute, longue de 141,1 kilomètres, partira du village de Bibodi, dans la commune de Ngog-Mapubi, jusqu’à Douala. Le coût estimé des travaux dépasse 880 milliards de FCFA. Selon la fiche technique du projet, cette phase comprend six ponts, six échangeurs, une gare de péage et une bretelle de 34,5 kilomètres pour relier cette section de l’autoroute au réseau routier existant.
Michel Ange Nga
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