la mairie prépare la chasse aux conducteurs de mototaxi non identifiés

la mairie prépare la chasse aux conducteurs de mototaxi non identifiés

Les conducteurs de mototaxi de la ville de Douala qui ne se sont pas encore fait identifier n’ont plus que quelques jours pour se mettre en règle. La mairie de la ville de Douala a fait savoir que l’opération de répression débute le 1er octobre prochain. Cette opération était en réalité censée commencer ce mois. Les syndicalistes du secteur des mototaxis ont obtenu un moratoire pour permettre aux membres de leurs syndicats de financer la rentrée des classes de leurs enfants.
Après ce moratoire, la mairie de la ville n’a pas l’intention de fléchir une nouvelle fois. Elle a même déjà bouclé l’organisation de cette opération de répression, comme le laisse entendre Roger Njitchoua, le deuxième adjoint au maire de la ville, dans une interview qu’il a récemment accordée à LTM. On apprend dans cette interview que la mairie a délimité une « zone orange » dans laquelle la chasse aux conducteurs de mototaxi non enregistrés va débuter dès le 1er octobre. Cette zone couvre les quartiers Akwa, Bali et une partie de Deido. Dans les prochains mois, la superficie de cette zone orange va s’agrandir et s’étendre progressivement à toute la ville.
La mairie confie aussi qu’elle a déjà saisi les autorités préfectorales pour bénéficier de l’accompagnement des forces de l’ordre. La répression sera donc menée par la police municipale accompagnée des éléments de la police nationale et de la gendarmerie.
La mairie de la ville encourage donc les conducteurs de mototaxi retardataires à presser le pas. Pour encourager les enregistrements, elle ne demande plus que deux documents : une carte nationale d’identité et un permis de conduire de la catégorie A en cours de validité. Le conducteur de mototaxi qui se fait enrôler reçoit un chasuble homologué par la mairie avec un numéro d’identification unique.
C’est le 11 juillet dernier que les enregistrements ont débuté dans les cinq communes de la capitale économique. La mairie de la ville ne cache pas qu’elle souhaite assainir le secteur des mototaxis au plus vite. D’abord pour améliorer l’attractivité de la ville de Douala en mettant fin au désordre urbain causé par les mototaxis. L’autre objectif de cette opération d’assainissement est de réduire le taux d’agression. Car les autorités municipales admettent que beaucoup de bandits sont déguisés en conducteurs de mototaxi et qu’il est donc urgent de séparer le grain de l’ivraie.
Michel Ange Nga
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