Au Cameroun, la ministre Libom Li Likeng rappelle que toute activité postale est soumise à une licence d’exploitation

Au Cameroun, la ministre Libom Li Likeng rappelle que toute activité postale est soumise à une licence d’exploitation

Dans un SMS, le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) invite les abonnés de téléphonie mobile à utiliser « exclusivement » les services postaux des opérateurs agréés au Cameroun, et dont la liste est disponible sur son site Internet. Selon ce département ministériel, en plus de la Cameroon Postal Services (Campost), l’opérateur postal public, seuls 42 opérateurs privés sont autorisés à exercer sur le marché des activités postales dans le pays. Ces structures se recrutent dans la messagerie postale et le transfert de fonds.
Il s’agit de DHL International, Africa Global Logistics, MTA, SMS, UPS, Esico, Express Exchange, Emi Money, Solex Sarl, Touristique Express, Garanti Express, Bucavoyages, Tresor Voyages, Princesse Voyages, General Express, Danay Express, Amour Mezam, Musango Voyages, City Messenger, entre autres. Ils sont ceux qui ont payé « leurs droits d’entrée », et sont donc les seuls jusqu’ici autorisés à effectuer les transactions postales au Cameroun, apprend-on. Par conséquent, « toute transaction postale effectuée chez des opérateurs autres que ceux sus-cités est contraire à la loi et donc susceptible de sanctions, conformément à la règlementation en vigueur », prévient le Minpostel. Cette mise en garde sonne comme une injonction à toutes les entreprises exerçant des activités postales sans autorisation à se conformer à la réglementation postale en vigueur, sous peine de sanction.
Un diagnostic de terrain fait il y a quelques années par le Minpostel a révélé que la plupart des activités privées postales s’exerçaient au Cameroun dans l’informel, en marge de la loi. Aucune des 141 entreprises recensées ne disposait d’autorisation pour exercer les activités du secteur. Cette situation a installé une quasi-anarchie dans le marché, caractérisée par le règne de la concurrence déloyale, une tarification non maîtrisée, des services offerts à la clientèle avec des coûts prohibitifs et une qualité approximative de ces services. Pour mettre fin à ce désordre, le gouvernement camerounais est engagé depuis 2019 dans un programme d’assainissement du secteur. Ce processus a permis à de nombreux opérateurs postaux privés de se mettre en règle en s’acquittant des droits requis par l’administration. Mais d’autres traînent encore des pieds.
P.N.N

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