crise de l’eau sans précédent à Bangalore

crise de l’eau sans précédent à Bangalore

Suite à un déficit de mousson, les nappes phréatiques de Bangalore, cette grande ville du sud, sont épuisées et tous les habitants font face à des pénuries d’eau. Les experts pointent le modèle de développement incontrôlé de la « Silicon Valley indienne », aujourd’hui au bord du gouffre.

Avec notre correspondant en Inde, Côme Bastin

Le quartier de Whitefield accueille de grands parcs informatiques et une population aisée. C’est pourtant dans ses résidences avec piscines, récemment sorties de terre, que la crise de l’eau a frappée en premier. Prasad, un habitant, s’inquiète : « Les puits dont nous dépendons sont complètement secs. On dépend à 100% des camions citernes privés qui revendent de l’eau pompée plus loin. Il y a 230 appartements ici, il nous faut 120 000 litres d’eau par jour. »

La moitié des puits épuisés

Le prix de ces citernes d’eau est passé de 10 à 20, voire 30 euros dans la ville, alors que plus de la moitié des puits seraient épuisés. Tout le monde doit donc changer ses habitudes, comme cet autre résident qui lave sa voiture sans eau, la municipalité venant d’instaurer des amendes face aux gaspillages. « C’est une crise sans précédent pour nous. Le syndic vient de nous apprendre que désormais l’eau serait coupée de 10 heures du matin jusque dans la soirée. Alors, je remplis le matin des seaux pour pouvoir me laver dans la journée. »

40 % de pluies en moins

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