En désespoir de cause l’Algérie de Tebboune cherche une alliance avec le Mozambique

En désespoir de cause l’Algérie de Tebboune cherche une alliance avec le Mozambique

Le régime algérien voyou, qui prétend n’être qu’une partie observatrice du conflit autour du Sahara, tente de nouvelles ingérences dans le dossier essayant de comploter avec le Mozambique pour renverser la tendance gagnante du Maroc devant les Nations Unies.

Nul n’est sans savoir que l’Algérie mobilise essentiellement sa diplomatie dans le seul but de contrer le Maroc, sa seule et unique obsession. Et pour ce faire, Alger estime qu’il faut tordre le bras à Rabat à travers le Sahara.

L’Algérie ne ménage aucun effort pour arriver à son objectif illusoire au lieu de s’assurer de la bonne santé de sa diplomatie. Sa dernière mise en scène concerne le Sierra Leone et le Mozambique, deux pays africains qui siègent également, aux côtés de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membres non permanents.

Le voisin de l’Est résolument engagé à travers sa récente élection au niveau de l’organe exécutif des Nations Unies à tenter de saper les évolutions positives que le dossier du Sahara connait et qui sont à l’avantage du Maroc.

Après avoir tenté de séduire le Sierra Leone qui reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara et qui a même ouvert un consulat dans les provinces du sud, à Dakhla en 2021, l’Algérie s’est tournée vers un pays connu pour son soutien aux thèses séparatistes du polisario. En effet, le Mozambique reconnait l’autoproclamée république du polisario (rasd) depuis 1976, et c’est donc un pays acquis à la cause de l’Algérie.

Arrivé jeudi à Alger, le président du Mozambique, Filipe Jacinto Nyusi, a été reçu par son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier s’est réjouit de « la profondeur des relations et des liens de fraternité entre les deux pays » et a affirmé « la convergence des vues » de l’Algérie et du Mozambique sur plusieurs questions, notamment la question du Sahara.

Avant ce déplacement, c’était le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, qui s’était rendu en Algérie début janvier avant que son  chef d’état-major de l’armée, le général Peter Kakowou, ne fasse également le déplacement plus tard pour être reçu par Saïd Chengriha.

L’Algérie multiplie donc les tentatives de rallier ces deux pays africains à sa cause, sauf que Freetown, contrairement à Maputo, soutient l’intégrité territoriale du Maroc.

En septembre dernier, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la Sierra Leone, Timothy Musa Kabba, réitérait depuis Rabat le soutien indéfectible de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et au plan d’autonomie comme la seule base pour le règlement du conflit régional autour du Sahara. La Sierra Leone compte, qui plus est, un consulat général à Dakhla depuis 2021.

Au Conseil de sécurité, ces dernières années, l’option du référendum a été définitivement oubliée et c’est la solution politique basée sur le compris dans le cadre de la souveraineté marocaine qui prime avec la proposition d’autonomie posée en 2007 et soutenue par l’écrasante majorité. Cela ne plait pas à Alger qui tente de contrer les percées marocaines en faisant pression sur les plusieurs pays, comme l’Espagne.

Toutefois, tous les mouvements algériens ne portent pas leurs fruits, et cette carte que la diplomatie algérienne veut abattre au Conseil de sécurité est totalement vaine et inutile puisque même avec un prétendu soutien des deux autres pays africains, l’Algérie ne pourra pas réussir à inverser la tendance de la communauté internationale.

Il suffit d’un veto d’un pays membre permanent pour réduire à néant toutes ces tentatives algériennes. Et si, l’objectif de l’Algérie est d’avoir 3 abstentions au Conseil de sécurité lors de la prochaine résolution sur le Sahara, cela n’aura également aucun impact.

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