Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire nous a donné une leçon de sérieux en deux chapitres
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire nous a donné une leçon de sérieux en deux chapitres
Wilfried Ekanga critique vivement l’aptitude de Rigobert Song à être l’entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun, Il remet en question la nomination de Song par Samuel Eto’o, la qualifiant de motivée par l’intérêt personnel de ce dernier. Ekanga loue le coaching compétent de l’équipe ivoirienne et le compare à la situation chaotique au Cameroun, plaidant pour un changement de leadership pour le bien du football camerounais
Fantômas
LES LEÇONS D’ABIDJAN
Cette fois on va enfin parler en français facile, pour ceux qui n’ont toujours pas compris :
Rigobert Song n’a pas le niveau pour être l’entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun. Un tel individu à la tête de la deuxième nation la plus titrée d’Afrique relève de la sorcellerie pure. Même quand on veut faire de la comédie en mode Stand UP Show, on ne fait pas ce type de blague.
En fait, Rigobert Song n’a pas le niveau pour être entraîneur tout court, quelle que soit l’équipe. Car justement, il n’est pas un entraîneur de football. Il n’en a pas les compétences techniques et tactiques, ni les capacités mentales d’analyse. En matière de coaching, il ne comprend ni ce qu’il fait, ni même ce qu’il dit. Rigobert Song sur un banc de touche équivaut à un banc de touche vide. Et ce n’est pas un débat
Rigobert Song a été installé à son poste par Samuel Eto’o, individu narcissique et rusé qui avait besoin d’un d’épouvantail qu’il pourrait contrôler à sa guise. Je répète : en devenant président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o s’imaginait à la fois président, entraîneur, directeur sportif, recruteur etc… Et pour ce faire, il a eu l’idée d’aller chercher un figurant dont le seul rôle serait d’obéir à ses ordres. Et le meilleur candidat pour ce rôle était évidemment cet homme malade, portant les éternelles séquelles physiques et cognitives de son AVC du 1er octobre 2016.
Pour vous donner une idée, c’est exactement comme si on ouvrait à votre grand-mère de 98 ans un compte bancaire, et qu’on vous en donnait les codes. Il est évident que le véritable propriétaire du compte, ce sera vous ! Car elle ne sait même pas à quoi sert la carte qu’elle a dans les mains !
CONSÉQUENCES :
Voilà pourquoi quand Rigobert Song s’exprime, vous ne comprenez jamais rien à ce qu’il raconte. Et il ne s’agit pas ici d’un problème de maîtrise de la langue, mais d’un problème de cohérence. Ses phrases et ses réponses n’ont tout simplement pas le moindre sens, et n’ont souvent aucun lien avec la question posée. En gros, même s’il s’exprimait dans sa langue maternelle, ce serait pareil. Car le problème est ailleurs : ses lèvres bougent plus vite que son cerveau. Et ce qui ressemble à de la « philosophie » n’est en réalité qu’un ramassis d’âneries diffuses.
Du blabla dissonant, en somme.
Et forcément, il en est de même pour son attitude sur le banc de touche. Quand l’encombrant Samuel Eto’o ne passe pas un coup de fil depuis les gradins pour ordonner les changements à Raymond Kalla, l’observation tactique de Rigobert Song selon la physionomie du match est d’une débilité sans nom : capable de vous sortir un attaquant pour mettre un défenseur alors même que l’équipe doit impérativement marquer pour se qualifier, ou encore de placer des latéraux en défense centrale et inversement, sans raison aucune.
Par ailleurs… Qui a oublié les 25 minutes d’échauffement de Vincent Aboubacar face au Nigeria ?
Dans l’absolu, les quatre matches disputés en Côte d’Ivoire nous ont offert le Cameroun le plus laid de l’histoire, dépourvu de toute cohérence tactique et de tout fond de jeu identifiable. Car notre football s’est retrouvé privatisé par un mercenaire qui a voulu en faire l’outil de son autoglorification. Son obsession du « Moi je » l’ayant poussé à se dire qu’il pouvait tout gérer tout seul, et qu’il allait prouver aux Camerounais qu’il est l’unique voie du succès. Sauf qu’il s’est avéré être un mauvais dirigeant. Son passé glorieux de footballeur étant à des années-lumière de son incompétence managériale.
Pire encore, plutôt que de se remettre en question et de prendre les décisions fortes qui s’imposent en l’état actuel des choses ( limogeage de l’entraîneur fantoche et/ou sa propre démission ), il s’est obstiné à nous dire qu’il lui faut « du temps ». Oubliant alors que nous avons déjà suffisamment eu l’expérience du temps, avec un autre dirigeant médiocre qui promet l’émergence à de pauvres naïfs depuis 42 ans.
VERDICT :
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire nous a donné une leçon de sérieux en deux chapitres : primo, un entraîneur qui n’a pas de niveau peut être éjecté en plein tournoi, car les couleurs nationales sont au-dessus des individus et de leurs égos. Secundo, quand on est compétent, on n’a pas besoin d’un temps de « reconstruction » (l’excuse parfaite pour faire accepter la médiocrité à durée indéterminée). Car quand on est compétent, le changement se voit tout de suite ! Même si les Éléphants avaient perdu ce dimanche, la qualité de jeu proposé depuis l’avènement d’Emerson Fae sur leur banc était flagrante. Les changements étaient pertinents, (à l’instar du feu-follet Oumar Diakité, entré dans les 20 dernières minutes pour dynamiter une défense nigériane au bord de la rupture, avec le résultat que l’on connait !), et le langage corporel global de l’entraîneur leur insufflait le carburant supplémentaire qui leur aura permis de réaliser l’impossible. Tout est bien conçu et tout saute aux yeux !
C’est ce type d’entraîneur que mérite l’équipe nationale du Cameroun, et non un Rigo-lo incapable de donner les noms de ses propres joueurs.
Pour faire simple : chaque jour de plus passé par Song comme entraîneur des Lions Indomptables est une insulte à la nation tout entière. Il doit être ÉVINCÉ IM-MÉ-DIA-TE-MENT et rentrer à la maison, avec prise en charge médicale quotidienne, pour une récupération complète. C’est à la fois pour son bien et pour le bien de notre football.
EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED
( Après avoir observé le succès du changement de cap ivoirien, tu estimes toujours que ceux qui réclament un changement de cap au Cameroun sont des aigris et des jaloux qui désirent eux aussi manger le soya sans gardes du corps ?
À quel moment le maintien de ces personnages nuisibles est-il une preuve d’amour pour le Cameroun ? )
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