Savannah Energy nie les accusations du Tchad : la vérité derrière les personnalités camerounaises impliquées

Savannah Energy nie les accusations du Tchad : la vérité derrière les personnalités camerounaises impliquées

1. Yacine Wafy, vice-président Afrique de Savannah Energy, réagit aux accusations du Tchad

Dans une interview accordée ce 26 avril au quotidien Le Jour, le vice-président Afrique de Savannah Energy, Yacine Wafy, réagit aux multiples polémiques suscités quelques jours après l’accord de cession de 10% des parts que l’entreprise détient dans la Cameroon Oil Transportation Co (Cotco) à la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

Aucune autorité camerounaise n'est actionnaire de Savannah", le vice-président Afrique de Savannah Energy réagit aux accusations du Tchad

2. Aucune autorité camerounaise n’est actionnaire de Savannah Energy

Il est notamment revenu sur le communiqué de N’Djamena qui accusait « de nombreuses personnalités camerounaises et africaines » d’être liées à Savannah Energy : « Aucune autorité camerounaise, de manière directe ou indirecte, n’est actionnaire de Savannah. Je vous invite à consulter nos registres », a-t-il démenti.

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3. Aucun contact entre Savannah Energy et Franck Emmanuel Biya

Alors que la presse locale avait identifié Franck Emmanuel Biya, fils du président Paul Biya, comme celui qui, dans les coulisses, plaide pour le compte de Savannah Energy, Yacine Wafy a été clair : « Savannah Energy, ses dirigeants, ses employés et ses conseils n’ont jamais eu de contact avec M. Franck Biya relativement à notre transaction avec la SNH. Jamais. Cette personnalité camerounaise n’a jamais été impliquée dans nos interactions avec les autorités tchadiennes et camerounaises ».

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4. Deux délégations officielles du Cameroun à N’Djamena

En revanche, le vice-président Afrique de Savannah Energy reconnaît que « deux délégations officielles de la République du Cameroun » se sont rendues à N’Djamena dans le cadre de cette affaire. Il s’agit entre autres de feu Ahmadou Ali, ancien vice-Premier ministre, et Paul Elung Che, ministre, secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

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5. Les négociations entre le Cameroun et le Tchad n’ont pas abouti

Les deux personnalités s’étaient respectivement rendues au Tchad négocier avec les autorités afin qu’elles acceptent de céder au Cameroun une partie des actifs alors aux mains d’ExxonMobil et Petronas. Sollicitations qui n’ont pas trouvé un écho favorable auprès des autorités tchadiennes.

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En conclusion, malgré les accusations portées contre Savannah Energy et certaines personnalités camerounaises, Yacine Wafy a clairement démenti toute implication de ces dernières dans les affaires de l’entreprise. Les négociations entre le Cameroun et le Tchad concernant la cession de parts dans la Cotco n’ont pas abouti, mais l’avenir de cette affaire reste à suivre.
« Aucun dirigeant camerounais ne détient de parts dans Savannah », déclare le vice-président Afrique de Savannah Energy en réponse aux accusations du Tchad. Yacine Wafy admet que deux délégations officielles camerounaises se sont rendues à N’Djamena concernant cette affaire.

Dans une interview du 26 avril avec le journal Le Jour, Yacine Wafy, vice-président Afrique de Savannah Energy, répond aux controverses entourant la cession de 10% des parts de l’entreprise dans la Cameroon Oil Transportation Co (Cotco) à la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

Il a notamment réagi à l’accusation de N’Djamena selon laquelle « plusieurs personnalités camerounaises et africaines » seraient liées à Savannah Energy : « Aucun dirigeant camerounais, directement ou indirectement, ne détient de parts dans Savannah. Je vous invite à consulter nos registres », a-t-il déclaré.

Alors que des médias locaux avaient identifié Franck Emmanuel Biya, fils du président Paul Biya, comme étant lié à Savannah Energy, Yacine Wafy a été catégorique : « Savannah Energy, ses dirigeants, ses employés et ses conseillers n’ont jamais eu de contact avec M. Franck Biya concernant notre transaction avec la SNH. Jamais. Cette personnalité camerounaise n’a jamais été impliquée dans nos échanges avec les autorités tchadiennes et camerounaises. »

Cependant, le vice-président Afrique de Savannah Energy admet que « deux délégations officielles du Cameroun » se sont rendues à N’Djamena dans le cadre de cette affaire, notamment feu Ahmadou Ali, ancien vice-Premier ministre, et Paul Elung Che, ministre et secrétaire général adjoint de la présidence de la République. Ces deux personnalités ont tenté de négocier avec les autorités tchadiennes la cession d’une partie des actifs alors détenus par ExxonMobil et Petronas, sans succès.