« Schisme fatal en Éthiopie: 10 morts »

Schisme dans l’Église orthodoxe éthiopienne : des dizaines de morts

Ces derniers jours, plus de 30 fidèles de l’Église orthodoxe éthiopienne ont été tués par les forces de sécurité dans la région d’Oromia, en raison de tensions entre une faction dissidente et l’église principale. Le site d’information local Addis Standard rapporte que 19 personnes ont également été blessées lors d’un affrontement avec les forces de sécurité.

L’église appelle à des jeûnes et des prières

La direction de l’église avait appelé les fidèles à s’habiller en noir et à observer trois jours de jeûne et de prières en réponse à la formation d’un « nouveau saint synode » par trois archevêques dissidents de la région d’Oromia. Ce nouveau synode a oint 26 évêques supplémentaires dans la région d’Oromia.

Arrestations de prêtres

Plus de 20 prêtres et personnes soutenant la position de l’église principale ont été arrêtés dans la zone Arsi Negele de la région d’Oromia, selon la télévision en ligne privée Addis Maleda.

Procès en cours

L’église principale poursuit le gouvernement régional d’Oromia, les commissions fédérales et de police pour empêcher la formation d’un synode séparé. Un tribunal fédéral devrait rendre une décision sur cette question mercredi.

Accusations de « s’ingérer » du gouvernement

L’Église orthodoxe éthiopienne a accusé le gouvernement de « s’ingérer » dans ses affaires intérieures, après que le Premier ministre Abiy Ahmed ait ordonné à ses ministres de ne pas intervenir. Il a affirmé que l’église devait résoudre le problème par ses propres mécanismes. L’église souhaitait que le gouvernement prenne son parti.

Inquiétude quant à l’avenir de l’église

Il existe une grande inquiétude quant à l’avenir de l’une des plus anciennes églises du monde, alors que le saint synode et le groupe dissident ont appelé à des rassemblements séparés dans la capitale, Addis-Abeba, dimanche prochain.

Des Tensions au sein de l’Église Orthodoxe Éthiopienne

La communauté religieuse de l’Église orthodoxe éthiopienne est actuellement divisée en deux factions en conflit, ce qui a entraîné des affrontements sanglants dans la région d’Oromia. Les forces de sécurité sont accusées d’avoir tué plus de 30 fidèles de l’Église orthodoxe éthiopienne au cours des derniers jours, selon le site d’information privé Borkena.

L’origine des tensions est floue, mais il semble qu’un groupe dissident, formé par trois archevêques de la région d’Oromia, a annoncé la formation d’un « nouveau saint synode ». Ce nouveau synode a poursuivi son chemin et a consacré 26 évêques à Oromia.

Arrestations et accusations

Des prêtres et des partisans de la position de l’Église orthodoxe éthiopienne principale ont été arrêtés dans la région d’Oromia, selon Addis Maleda, une télévision en ligne privée. L’Église orthodoxe éthiopienne principale a poursuivi le gouvernement régional d’Oromia, les commissions fédérales et de police d’Oromia pour empêcher la mise en place d’un saint synode séparé. Un tribunal fédéral doit rendre une décision mercredi sur cette question.

L’Église orthodoxe éthiopienne a également accusé le gouvernement de s’ingérer dans ses affaires intérieures, après que le Premier ministre Abiy Ahmed ait ordonné à ses ministres de ne pas s’impliquer dans la question. Le Premier ministre a affirmé que l’Église devait régler le problème par ses propres moyens. L’Église orthodoxe éthiopienne souhaitait pourtant le soutien du gouvernement.

Appels à des rassemblements séparés

L’avenir de l’une des plus anciennes églises du monde est maintenant incertain, car le saint synode et le groupe dissident ont appelé à des rassemblements séparés dans la capitale, Addis-Abeba, dimanche prochain. Les fidèles de l’Église orthodoxe éthiopienne ont été appelés à s’habiller en noir et à observer trois jours de jeûne et de prières.

En conclusion, la situation dans l’Église orthodoxe éthiopienne reste tendue et les tensions entre les factions continuent de s’aggraver, mettant en péril l’avenir de cette communauté religieuse. Il est crucial que les autorités locales agissent pour apaiser les tensions et trouver une solution pacifique à cette crise religieuse.

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