une incitation financière de 100 euros pour les personnes qui se lancent dans le covoiturage

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une incitation financière de 100 euros pour les personnes qui se lancent dans le covoiturage

Moins de pollution, moins de bouchons, plus d’économies. Le gouvernement veut inciter les Français à faire du covoiturage. Ce mardi, les ministères de la Transition écologique et des Transports annoncent un plan national pour développer le covoiturage, avec notamment une incitation financière pour les nouveaux covoitureurs. Le coût total de l’opération est estimé à 150 millions d’euros pour 2023.

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La mesure phare : une prime de 100 euros versée à tous les nouveaux covoitureurs, à partir du 1er janvier 2023. Concrètement, elle sera versée par les plateformes de covoiturage de façon progressive : au premier covoiturage (25 euros minimum) puis au 10e covoiturage pour le reste, dans un délai de trois mois entre le premier et le 10e.

Par ailleurs 50 millions d’euros seront investis dans le développement des infrastructures, par exemple pour la construction d’aires de covoiturage, de voies dédiées au covoiturage sur les routes, ou même de lignes de covoiturage*, le tout dans le cadre du Fonds vert.

Enfin, lorsque les collectivités locales proposent des incitations financières au covoiturage à leurs administrés, l’Etat s’engage à en financer la moitié. Un site internet, du nom de covoiturage.ecologie.gouv.fr
, sera créé. Il permettra de consulter les subventions pour le covoiturage qui existent dans sa commune.

Une interface unique, qui regroupera les offres de différents sites de covoiturage, sera aussi mise en place, même si ses détails n’ont pas encore été dévoilés. Cette interface devrait pouvoir être intégrée sur des applications de calcul d’itinéraires.

La cible : les trajets du quotidien

Le gouvernement cible notamment les trajets du quotidien. Selon les chiffres de l’exécutif, environ 100 millions de déplacements sont effectués en voiture chaque jour « pour se rendre au travail, à l’école ou pour faire ses courses ». Or en ce qui concerne les trajets entre le domicile et le travail par exemple, plus de 8 déplacements sur 10 « sont effectués avec une seule personne dans la voiture. »

Moins de pollution, moins de bouchons, plus d’économies

L’objectif de ce plan national est triple : diminuer les émissions de gaz à effet de serre, fluidifier le trafic sur les routes et permettre aux usagers d’économiser en carburant, en ces temps d’inflation record
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Les ministères de la Transition écologique et des Transports visent les trois millions de covoiturages quotidiens, contre 900.000 actuellement. Cela représenterait 4,5 millions de tonnes de CO2 en moins chaque année, soit 1% des émissions de gaz à effet de serre annuelles de la France.

Selon les calculs du gouvernement, « un salarié qui habite à 30km de son lieu de travail et qui covoiture quotidiennement peut économiser près de 2.000 euros chaque année. »

* Une ligne de covoiturage correspond à un trajet et à des arrêts définis. En lieu et place du bus : un particulier dans sa voiture. Le conducteur fait son trajet quotidien et s’arrête s’il y a un passager à prendre aux arrêts. Il est payé pour ce service. Le passager se rend à l’arrêt le plus proche et monte dans la voiture, en payant via une application. Selon Ecov, l’un des opérateurs de ce service, « un passager attend quatre minutes à un arrêt » en moyenne et « les conducteurs les plus actifs peuvent économiser jusqu’à 150 euros par mois ». Ce service a été testé dans plusieurs régions de France, comme en Bourgogne-Franche-Comté
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