«Pire qu’un déclin, c’est une décadence»
FIGAROVOX/ENTRETIEN – L’Institut Thomas More vient de publier une note sur la notion de souveraineté. Selon ses auteurs, ce terme, utilisé à tort et à travers, est devenu le paravent de l’impuissance et de l’immobilisme des politiques françaises.
Sébastien Laye est chef d’entreprise et directeur d’études économiques à l’Institut Thomas More.
Jean Sylvestre Montgrenier est l’auteur du Monde vu de Moscou : Dictionnaire géopolitique de la Russie et de l’Eurasie postsoviétique, ainsi que directeur d’études à l’Institut Thomas More.
Cyrille Dalmont est spécialiste des enjeux éthiques du numérique et directeur d’études à l’Institut Thomas More.
Ensemble ils publient une note à l’Institut Thomas More sur la notion de souveraineté.
FIGAROVOX. – La crise énergétique est-elle le symptôme de la perte de souveraineté française ?
Sébastien LAYE. – Depuis deux ans, Emmanuel Macron, après avoir été le chantre de la mondialisation et de la start-up nation, n’a eu de cesse au contraire de vanter les mérites d’une Europe souveraine. Mais cet emploi ad libitum du terme cache une certaine impuissance en la matière. À cet égard, la question de l’énergie et du nucléaire est un avatar de la politique de la souveraineté impensée chez le macronisme
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