Ismaïl Omar Guelleh ou le sens de l’équilibre, par François Soudan


Ismaïl Omar Guelleh ou le sens de l’équilibre, par François Soudan

ÉDITORIAL – S’il est un bénéfice difficilement contestable que Djibouti retire du long règne d’Ismaïl Omar Guelleh (IOG), c’est de ne plus être un pays défini par les frontières de ses voisins. Cette République jugée improbable le jour de son indépendance, il y a quarante-cinq ans, a acquis une identité propre, une viabilité économique de plus en plus évidente et une singularité respectée, toutes choses qui ne s’acquièrent qu’avec le temps.

Mais cette patiente construction de la souveraineté djiboutienne ne signifie pas pour autant que son million de citoyens soit à l’abri des convulsions régionales. Quand on est entouré de deux pays meurtris par une guerre civile – l’Éthiopie et la Somalie –, d’un troisième franchement hostile – l’Érythrée –, et que l’on fait face à un quatrième plongé en plein désastre humanitaire – le Yémen –, mieux vaut ne dormir que d’un œil.

Big bang régional

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