« La police est souvent venue » : frappé par son père, Michel Polnareff fait des confidences très douloureuses

« La police est souvent venue » : frappé par son père, Michel Polnareff fait des confidences très douloureuses

Michel Polnareff a vécu des moments très difficiles dans son enfance. Battu par son père, il se rappelle que la police est venue plusieurs fois à son domicile.

Michel Polnareff a eu une enfance très difficile. En effet, à plusieurs reprises, le chanteur est revenu sur les coups que son père lui donnait. « J’étais destiné à être pianiste classique. Mais ça ne me plaisait pas du tout d’être ainsi l’esclave de mon père et de la création des autres. La police est souvent venue à la maison, 24, rue Oberkampf, tellement je hurlais de douleur. Mon père me frappait notamment avec sa ceinture. Et si possible du côté de la boucle. Avec les lois actuelles […]il aurait fini en prison et ne m’aurait pas gâché toute mon enfance ! »écrivait-il dans son autobiographie.

Interrogé par le magazine Galal’artiste a accepté de revenir sur ce passé d’enfant battu : « La façon dont il m’a élevé n’est pas géniale, parce que c’était physiquement très dur. Il était brutal, très très brutal ». Mais avec le temps, Michel Polnareff a pardonné à son père. « Je pense qu’il avait un manque de confiance en lui. Je lui ai pardonné. Vraiment. Profondément ». Ce n’est pas la première fois que le chanteur évoque ce passé compliqué. Interrogé par Laurent Delahousse dans 20h30 le dimanche, l’artiste décrivait : « Est-ce que je devrais en vouloir à mon père pour m’avoir, disons, traité en esclave des musiciens classiques que ce soit Chopin, que ce soit Debussy, sauf que je suis un fou de Debussy ? C’est vrai que dix heures de piano par jour ça fait vraiment beaucoup d’heures », a révélé le chanteur.

Un quotidien d’enfant battu

Michel Polnareff avait alors décrit son quotidien : « Je ne peux pas lui reprocher de m’avoir rendu esclave des études de piano. Le seul truc que je lui reproche, c’est de m’avoir mis des coups de ceinture à chaque fois que je faisais une fausse note ou que je chantais faux sur un truc de solfège. De toute façon, ça y est je suis content, je lui ai pardonné dans ma tête. C’était très important pour moi de lui pardonner. » Un passé compliqué qui pourrait peut-être justifier son caractère bien trempé et sa langue jamais dans sa poche.

Un caractère bien trempé

En effet, récemment, l’artiste a fait parler de lui à cause d’une polémique concernant plusieurs chanteurs. Déjà envers Renaud, le chanteur a parfois eu des mots très durs. « Pour moi, Renault, c’est une bagnole ! ».Une punchline qui avait fait réagir Benjamin Biolayqui avait alors rétorqué : « C’est plus que fort. C’est un peu une injure. Mais moi aussi, des fois, je dis des choses un peu injuriantes sur les autres comme ça. Je ne peux pas juger Mr. Polnareff de parler de Renaud. En plus, ça discrédite Mr. Polnareff, qui est quelqu’un d’important ».

Michel Polnareff s’en prend à Benjamin Biolay

Interrogé dans les colonnes de Paris Match le 10 novembre 2022, Michel Polnareff s’en est pris à Calogero et Benjamin Biolay : « Je pense qu’ils ont toutes les raisons d’être jaloux, affirme-t-il à propos de Benjamin Biolay, Renaud et Calogero. Tu me parles de gens que je ne connais pas bien. Biolay, je ne sais pas qui c’est ». « Un chanteur qui marche plutôt bien », lui rétorque Philippe Manoeuvre. Ce à quoi le chanteur répond : « Eh bien, s’il marche bien, il faut qu’il coure ! Il faut toujours faire plus. Calogero, je suis allé le voir à Bruxelles et je n’ai pas bien compris qu’il sorte ce truc avec… Comment s’appelle-t-il déjà ? »a-t-il demandé à Philippe Manoeuvre, qui lui a répondu : « Biolay ». « Lait bio ? Pas compris ».

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