“Il me bascule sur le lit, me déshabille et me pénètre” : les récits glaçants de nouvelles accusatrices de PPDA

Dans une longue enquête publiée ce lundi 19 septembre, le journal Libération a mis en lumière trois nouveaux témoignages accablants pour Patrick Poivre d’Arvor. De nouvelles femmes se sont ajoutées à la longue liste de celles qui ont porté plainte contre l’ancien journaliste pour viol ou agression sexuelle.

Nouveaux témoignages dans l’affaire PPDA. Ce lundi 19 septembre, le journal Libération a publié une enquête pointant une nouvelle fois du doigt les atrocités que l’ancien présentateur du journal de 20 heures de TF1 aurait fait subir à certaines femmes. A la longue liste des plaignantes, trois nouvelles victimes supposées viennent donc de s’ajouter, dont les écrivaines Margot Cauquil-Gleizes et Bénédicte Martin. Ces deux femmes ont avoué avoir porté plainte pour un viol et des afressions sexuelles. Même si les faits ne donneront lieu à aucune poursuite en raison de la prescriptionelles ont tenu à marquer le coup pour montrer leur vif soutien à toutes celles qui seraient tombé sous le joug de Patrick Poivre d’Arvor.

Dans un long article, le journal Libération raconte avoir rencontré les deux écrivaines, en plus d’une autre femme qui a préféré rester anonyme. Ces trois femmes sont issues du monde de l’édition, dans lequel PPDA était une figure puissante. Contactée par le quotidien national, l’avocate de l’ancien journaliste a prouvé que ce dernier restait sur les mêmes positions : il conteste les faits. « La position de Patrick Poivre d’Arvor est connue  et j’ai moi-même eu l’occasion de faire part publiquement, après le classement sans suite motivé, de certains éléments de sa défense »a précisé Maître Jacquelin Laffont.

« Il est comme ça Patrick, si tu veux écrire, il y a des passages obligés »

La première de ses supposées nouvelles victimes est Bénédicte Martin. Désormais âgée de 44 ans, la journaliste et écrivaine a raconté avoir porté plainte pour une agression survenue lors du mois de novembre 2003. Après lui avoir fait lire un manuscrit, elle a été invitée dans une émission littéraire intitulée « Vol de nuit ». Selon le récit que raconte Libération, à la suite du tournage, « PPDA finit par arriver dans un bureau, enlève ses chaussures et lui propose un verre de très bon rhum (…) Puis il lui fait admirer la vue sur la Seine (…) Avant de la saisir par la gorge en lui faisant une clef de bras, remonter sa jupe et tenter de l’embrasser« . Un récit glaçant qui vient s’ajouter à beaucoup d’autres.

Alors que Bénédicte Martin décide de raconter cette horrible soirée à son attachée de presse, celle-ci lui aurait répondu : « Oui, bon, mais il est comme ça, Patrick, tout le monde le sait. Tu t’attendais à quoi ? Si tu veux écrire, il y a des passages obligés… Toutes les jeunes filles y sont passées. Ton livre marche très bien. De quoi tu te plains ? ». Depuis cette terrible histoire, la préposée victime a décidé de changer de carrière.

« Il me bascule sur le lit, me déshabille et me pénètre »

En plus d’avoir recueilli ce témoignage édifiant, Libération a donné la parole à deux autres femmes. Là encore, les récits recueillis sont terrifiants. Celui de Margot Cauquil-Gleizes, qui est désormais une enseignante âgée de 53 ans. Son histoire remonte à l’automne 1984, alors qu’elle n’avait que 16 ans. Après avoir rencontré PPDA, celui-ci lui aurait demandé « quel genre de sous-vêtements elle porte ». Avant de le revoir quelques mois plus tard. Et là, le drame : « Quand il m’ouvre, je suis un peu surprise, car c’est une toute petite chambre, pas une suite, et je me dis immédiatement : Mais où va-t-on se poser ? Il n’y a qu’un lit. Il me bascule sur le lit, me déshabille, me pénètre. Ça dure cinq minutes à peine. Je reste complètement passive, je ne comprends pas ce qui m’arrive »a raconté Margot Cauquil-Gleizes à Libération. Glaçant.