Avoir confiance en soi et se dépasser voici comment réussir à passer outre tes peurs

Avoir confiance en soi et se dépasser voici comment réussir à passer outre tes peurs 

 

Avoir confiance en soi et se dépasser, c’est facile à dire. Mais comment réussir à passer outre nos peurs et les freins qui nous clouent sur place ? Elements de réponse avec deux expertes.

Grimper l’Himalaya avec une mucoviscidose, battre le record du monde de plongée en apnée… Des exploits qui font la une des journaux et la vitrine des librairies. Oui, mais voilà, dans une société où on « doit » sortir de sa zone de confort, le dépassement concerne-t-il vraiment tout le monde ? Oui… et non. Sans tomber dans les extrêmes (l’Himalaya, ce n’est clairement pas un objectif pour tous), « le dépassement de soi reste à la portée de tous » explique Claire Mizzi, psychologue. En effet, prévoir « simplement » de courir un semi-marathon, de se lancer dans une formation difficile, d’apprendre une nouvelle langue, d’écrire des nouvelles, de se mettre à la cuisine… Tout cela, c’est déjà du dépassement !

Et, décider de se dépasser « c’est, pour certaines personnes, un moteur puissant dans leur vie » poursuit notre experte. En revanche, petite nuance – de taille ! -, « le dépassement n’est pas une obligation pour être heureux, tout dépend de l’intention et de la motivation intrinsèque derrière la volonté de se dépasser » prévient la psychologue.

Certaines personnes, loin de vouloir être des « héros », aspirent à une vie calme et tranquille. Et c’est très bien aussi. « L’important, c’est de bien se connaître, afin de pousser, ou pas, le curseur en fonction de ses besoins » précise Claire Mizzi.

S’élever au-dessus de soi, franchir certaines limites mentales, physiques, intellectuelles… Tout cela permet de mettre son mental à l’épreuve pour avancer vers une meilleure version de soi. L’avantage ? Atteindre un objectif aide à booster son capital confiance, revoir à la baisse les « obstacles » à venir et ne pas subir sa vie.

POURQUOI C’EST PARFOIS DIFFICILE DE SE DÉPASSER ?

Ne pas réussir à se dépasser (alors que l’envie est là) peut s’expliquer par plusieurs facteurs. « La première question à se poser, c’est d’abord de savoir si vous vous dépassez pour vous, ou pour plaire aux autres » commente la psychiatre Céline Tran. Et la nuance est importante.

Si c’est pour vous, vous êtes aligné avec vos valeurs et vos besoins. « Vous avez besoin de vous dépasser pour vous sentir bien dans votre vie » poursuit la spécialiste. Dans ce cas-là, il « suffit » d’appliquer la bonne méthode pour « tout déchirer » en se respectant. D’abord adopter la technique des petits pas, en découpant l’objectif final en micro-objectifs. Ensuite, en se donnant un temps raisonnable afin d’éviter de se décourager. Enfin, changer son regard sur l’échec… première marche vers la réussite.

Un exercice puissant consiste aussi à s’inspirer des autres. En lisant des témoignages, en regardant des documentaires, en décortiquant au final comment le « héros » a fait pour s’en sortir, et atteindre son but. Et puis prenez le temps de savourer chaque (petite) victoire.

COMMENT SAVOIR SI JE ME DÉPASSE POUR MOI OU POUR LES AUTRES ?

Votre volonté est en relation avec vos valeurs, votre direction de vie, vos envies ? Alors le dépassement fait véritablement sens pour vous. Attention si votre motivation est liée à des schémas plus profonds (en lien avec vos blessures personnelles, vos parents, vos traumatismes, votre éducation, votre insécurité affective…). Dans ces cas, le besoin de dépassement peut être corrélé à des peurs multiples : l’abandon, le rejet, le jugement de l’autre, l’échec, le danger, le désamour, la crainte d’être un imposteur ou bien une recherche effrénée de reconnaissance et d’approbation des autres. Le risque ? Un épuisement et une vie dans l’insécurité.

Nos expertes :

  • Dre Céline Tran, psychiatre et psychothérapeute, auteure de Le Petit Livre pour prendre soin de son enfant intérieur (éd. First)
  • Claire Mizzi, psychologue coauteure avec Céline Tran de Votre meilleur ami, c’est vous (éd. J’ai Lu)

Il s’appelle le SMPO, il est rare et touche les hommes après l’orgasme. Explication.

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