L’association des chefs traditionnels cherche un nouveau président, plus d’un an après la mort d’Alim Hayatou

Une réunion informelle des membres de l’Association nationale des chefs traditionnels s’est tenue hier 22 août chez le secrétaire général, le sénateur Fon Chafah Issac. « Nous avons convenu au cours de cette réunion de convoquer une réunion exécutive au cours de laquelle des décisions contraignantes seront prises, des décisions relatives à la sélection d’un président qui achèvera le mandat du président sortant seront prises et au cours de laquelle nous prendrons une décision quant à la date à laquelle l’assemblée générale de tous les chefs traditionnels pourra être convoquée », a déclaré Fon Chafah Issac, d’après des propos rapportés par le quotidien gouvernemental.  
L’association est en effet sans dirigeant depuis la mort, en avril 2021, de son président, Alim Hayatou, ancien lamido de Garoua et par ailleurs ancien secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé publique. L’Association est depuis lors dirigée par le vice-président. D’après des indiscrétions au sein de cette organisation, la désignation d’un remplaçant au défunt président se fait de plus en plus urgente, car il est reproché au vice-président sa gestion de l’Association depuis plus d’un an.
La réunion de Yaoundé avait également pour but de revitaliser cette association en hibernation. « Avant la mort de notre président, l’association était peu audible, et après sa mort, il y a eu un long silence », a fait remarquer le secrétaire général. L’autre enjeu de cette démarche de revitalisation de cette association concerne l’implication des autorités traditionnelles au processus de la décentralisation. Ses membres, dont certains trustent les conseils régionaux, souhaitent bénéficier des opportunités qu’offre le Code général des collectivités territoriales décentralisées.
L.A.

Cet article est apparu en premier sur https://www.stopblablacam.com/societe/2308-9236-l-association-des-chefs-traditionnels-cherche-un-nouveau-president-plus-d-un-an-apres-la-mort-d-alim-hayatou